FRANCE GRIPPE AVIAIRE LA GRANDE ENTOURLOUPE ECONOMIQUE ?
| ||||
Doux dans le collimateur | |
C’est le plus gros industriel français du secteur. Doux, leader européen de la volaille vient de lancer ses premières mesures de chômage technique. Sur le site historique, dans le Finistère, les 630 salariés vont être les premières et vraies victimes de la grippe aviaire. Et neuf autres usines françaises, sur les 11 que compte le groupe, devraient subir le même sort. « Les victimes aujourd’hui ce sont les salariés. Le chômage partiel, ça fait des pertes de revenus pour les salariés », affirme Sandrine Le Gouesbe, déléguée de la CFDT au groupe Doux.
« Aujourd’hui, ils vont se servir de la crise sanitaire pour restructurer, pour même arrêter des outils industriels, déplore Joëlle Huon, de la confédération paysanne du Finistère. Et en même temps ils vont essayer de toucher le maximum d’aides de l’Etat ou européennes aussi bien des élevages que des sites de production ». Des effets d’opportunités qui seraient nombreux, selon les organisations syndicales. Autre exemple : les importantes indemnisations à venir pour les stocks d’invendus dans les congélateurs industriels. De la volaille qui sans crise aviaire n’aurait de toutes façons pas trouvé acheteur. |