FRANCE GRIPPE AVIAIRE LA GRANDE ENTOURLOUPE ECONOMIQUE ?

Publié le par member AM

Grippe aviaire, la grande entourloupe?

Benoit LE VAILLANT
Publié le 31/03 à 14:45

- Doux travaille sous contrat d'intégration avec 800 aviculteurs en France -

Doux travaille sous contrat d'intégration avec 800 aviculteurs en France

Ou comment certaines entreprises agroalimentaires tirent parti de la crise.

Pour  certaines entreprises agroalimentaires, la crise de la grippe aviaire permet de restructurer la filière en dificulté et d'écouler des stocks qui sinon resteraient invendus.

Voir aussi notre dossier spécial Grippe aviaire dans l'Ouest
Et ce soir, à 18h40 sur France3 Ouest, une éditions spéciale Grippe aviaire. Ce samedi matin, l'émission A vous de décider accueillera Yves de la Fouchardière, président des Poulets de Loué.

 

Doux dans le collimateur

- Doux, le numéro un européen de la volaille -

C’est le plus gros industriel français du secteur. Doux, leader européen de la volaille vient de lancer ses premières mesures de chômage technique. Sur le site historique, dans le Finistère, les 630 salariés vont être les premières et vraies victimes de la grippe aviaire. Et neuf autres usines françaises, sur les 11 que compte le groupe, devraient subir le même sort. « Les victimes aujourd’hui ce sont les salariés. Le chômage partiel, ça fait des pertes de revenus pour les salariés », affirme Sandrine Le Gouesbe, déléguée de la CFDT au groupe Doux.


Des périodes de chômage technique qui s’ajoutent à celles annoncées il y a un an alors que pourtant, on ne parlait pas de grippe aviaire. En réalité, depuis quelques années, le secteur industriel de la volaille va mal. La filière est contrainte de se restructurer. Seulement voilà, aujourd’hui, certaines organisations syndicales accusent la filière de profiter de la psychose HN1. En clair, de toucher les aides de l’Etat liées à la grippe aviaire et de s’en servir pour fermer certaines usines et moderniser celles moins rentables.

« Aujourd’hui, ils vont se servir de la crise sanitaire pour restructurer, pour même arrêter des outils industriels, déplore Joëlle Huon, de la confédération paysanne du Finistère. Et en même temps ils vont essayer de toucher le maximum d’aides de l’Etat ou européennes aussi bien des élevages que des sites de production ».

Des effets d’opportunités qui seraient nombreux, selon les organisations syndicales. Autre exemple : les importantes indemnisations à venir pour les stocks d’invendus dans les congélateurs industriels. De la volaille qui sans crise aviaire n’aurait de toutes façons pas trouvé acheteur.

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C
oui, c'est bien ce que l'on commençait à supposer...<br /> Après l'ain, voici la bretagne<br /> cela rejoint les analyses de RJP sur les fonds européens transférés<br /> et sur la restructuration de la filière avicole française décidée par l'omc<br /> les petits éleveurs et les salariés seraient donc pris pour des canards sauvages ?<br />  
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