Bussereau chez les Bretons , pas bon

Publié le 1 avril 2006 par member RJP

Pas Bon pour nos amis Bretons

la dernière fois il a provoqué une Héca-Dombes

( unite de mesure de destruction-culling de volatiles)

27/03 : Bussereau dans les Côtes d'amor

Dominique Bussereau, ministre de l'Agriculture

Le ministre de l'Agriculture a rencontré les acteurs de la crise de l"influenza aviaire

Côtes d'armor, le premier département avicole français. Dominique Bussereau a notamment rendu visite auxscientifiques de l'AFSSA. Pas d'annonce spécifique, mais plutôt un état des lieux de la crise de la grippe aviaire.

Car si on l'avait un peu oublié en raison principalement de l'actualité liée au CPE, la grippe aviaire reste présente. "Nous avons d'ailleurs recruté du personnel, techniciens et ingénieurs, pour faire face à cette activité de diagnostics. Les échantillons d'oiseaux morts nous donnent beaucoup de travail", a d'ailleurs rappelé Gilles Salvat, directeur du laboratoire de l'AFSSA à Ploufragan. Et cette crise pourrait durer longtemps encore? "C'est très difficile à dire, car nous dépendons des migrations des oiseaux. Donc nous dépendons des mesures qui seront prises dans les pays tu tiers-monde qui sont touchés et qui sont les réservois potentiels pour ces oiseaux migrateurs. Ensuite, ça dépendra pour la France de la survie du virus dans l'environnement , qui dépend lui-même de la température et autres facteurs environnementaux qu'on en maîtrise pas".

Quand le ministre écoute, remercie et félicite...

Charlotte et blouse de rigueur, le marathon costarmoricain du ministre a démarré dans un abattoir de volailles de Saint-Brandan.Malgré une visite au pas de charge, le ministre a é couté les doléances des syndicats et des salariés. «Le gouvernement a mis en place un plan de plusieurs dizaines d emillions d’euros, qui a été encore augmenté par Dominique de Villepin la semaine dernière, et donc je suis venu voir l’exemple de cett entreprise, quelles étaient ses difficultés et de quelle manière nous pouvions l’aider ».
Seconde étape : le laboratoire de l’AFSSA à Ploufragan. C’est dans cette unité de recherche qu’est suivi jour après jour l’évolution de l’influenzai aviaire. Un service qui ne chôme pas depuis le début de la crise. « Je veux remercier les personnels de l’AFSSA qui travaillent dans ce laboratoire. Ils ont fait un trav ail énorme et le font toujours »

Des éleveurs qui se disent découragés

Enfin, les éleveurs. Plus dur. Ces derniers ont remercié leur ministre pour ces dons en communication. Victimes de la crise médiatique du poulet, certains enregistrent des baisses d’activité de près de 80%. «Avant, il y avait une psychose, ça avait déjà chuté. Aujourd’hui, c’est pire, on a des stcoks qui s’accumulent, on ne sait pas quoi en faire, regrette Patrick Roullier, éleveur de volailles démarrées..(…) En mars 2005, j’avais 25 salariés à temps complet. La semaine dernière, nous étions 13 ».
Dominique Bussereau, lui, a répété que le dispositif des aides pouvait encore être amélioré.