Le rôle des chats dans l'épidémiologie

Publié le par member RJP

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Bulletin des BioTechnologies

http://www.igmors.u-psud.fr/BBT/accueil.htm

87. Le rôle des chats dans l'épidémiologie du virus grippal aviaire H5N1 est évoqué par T Kuiken et al.; Nature 440 (06APR06) 741-742 après l'alerte du chat errant de l'ile de Ruegen (comme si tous les chats campagnards n'étaient pas errants, les enfermer n'étant possible qu'en milieu urbain, et encore). On en a effectivement trouvé plusieurs morts de ce virus en Asie et en Europe. Les premiers cas ont été signalés en Février 2004 à Bangkok. Il semble que dans ce cas l'un des 15 chats d'une même bloc d'habitation ait manger une carcasse de volaille morte de la maladie. Quatroze sont morts et le virus a été détecté dans trois d'entre eux. La transmission a été vérifiée en Hollande par les auteurs.

La transmission aux chats semble fréquente dans des pays où la maladide des volailles est devenue endémique comme la Thailande, l'Indonésie et l'Irak, au point que la maladie a acquis un nom vulgaire en Indonésie. Mais les rares données actuelles indiquent que le virus excrété par les chats malades est moins abondant que pour les volailles. Les données du groupe hollandais indiquent que l'entrée du virus chez le chat semble avoir lieu par voie orale (observé également pour les félidés des zoos) , ce qui est exceptionnel chez les mammifères, alors que cela a été observé chez certains oiseaux. On n'a, cependant, aucune idée de la dose infectieuse dans cette transmission.

Un second point à considérer est que le passage par un mammifère est une opportunité pour développer une souche plus adaptée aux Mammifères (donc les humains).

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